Neégociations salariales pour les cadres supérieurs : de la stratégie à la réussite

Ces éléments sont connus de tous, mais notre expertise en matière de sélection des cadres nous fait dire qu'il existe encore des points d'intérêt importants auxquels vous n'avez peut-être pas songé : 

1.  Partir sur un pied d'égalité
Entamez votre discussion salariale sur un pied d'égalité. Ne vous placez donc, ni au-dessus, ni au-dessous de votre interlocuteur. Ce lien d'égalité est un point de départ important. Veillez également à ce que la personne qui prend la décision soit présente lors de la négociation.

2.    Le salaire est un package complet
Qu'est-ce que cela signifie pour vous et qu'est-ce que vous aimeriez voir augmenter ? Votre salaire, vos avantages extralégaux, vos vacances, votre voiture de société, votre plan de cafétéria ... ? Le salaire est un package global et donc ... sur mesure.

3.    Cartographiez vos besoins
Déterminez vos besoins personnels et négociez la composition de votre enveloppe salariale sur cette base : vous êtes un jeune cadre supérieur sur le point de construire votre maison et une augmentation de votre salaire est essentielle. Ou vous avez des enfants, et plus de jours de congé, plus de travail à domicile et/ou une plus grande voiture de société font partie de votre rémunération rêvée ? Ou encore, vous souhaitez investir davantage dans votre développement et votre épanouissement personnels ? Déterminez ce dont vous avez besoin pour rester à bord à long terme et exprimez ce souhait lors de votre entretien.

4.    Valeur ajoutée
Nous parlions déjà plus haut de votre valeur ajoutée, et nous souhaitons insister sur cet aspect. Trop souvent, une augmentation de salaire est encore associée à l'ancienneté. Ce n'est pas le bon point de départ. C'est votre valeur ajoutée qui l'est. Tout au long de votre carrière, notez les cas où vous avez dépassé les attentes : lors d'un projet, d'une nouvelle implémentation ou peut-être avez-vous assumé plusieurs fois un rôle de mentor. En bref : dressez la liste des réalisations qui ont contribué à votre croissance et à celle des autres. Et donc à celle de l'entreprise.

5.    Écoute active et questions
Gardez le contrôle de votre entretien salarial, mais n'oubliez pas d'écouter activement les arguments de votre employeur. Posez des questions pertinentes : « Je suis curieux de savoir ce que vous en pensez » ou « Que pensez-vous de mes arguments ? Vous obtiendrez plus d'informations sur les motivations de votre manager ou de votre responsable, et vous aurez l'occasion de réfléchir avec lui. En cas de résistance, essayez d'en comprendre les raisons et d'explorer d'autres moyens de répondre à vos besoins. N'oubliez pas non plus que les questions critiques concernant votre salaire ne sont pas une attaque personnelle, mais un moyen pour votre employeur d'évaluer avec précision le rapport coût-bénéfice pour lui en tant que dirigeant d'entreprise.

6. L'avenir en tête
Menacer de démissionner n'est pas une solution. Vous avez une autre offre d'emploi intéressante sous le coude ? Parlez-en de manière constructive : « J'ai reçu une offre intéressante, mais je pense que l'on est incroyablement bien ici ». Peut-être qu'aucune augmentation n'est pas possible pour l'instant, mais quelles sont les options dans un avenir proche ?’

7. Délai de réflexion
Si vous recevez une offre, demandez un délai pour l'examiner. Vous aurez ainsi l'occasion de réfléchir calmement. Et, éventuellement, de négocier davantage. Il en va de même pour votre employeur, bien entendu. N'attendez pas une réponse immédiate à votre question salariale, mais respectez un minimum de temps de réflexion.

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